C’est bien beau de faire sa belle (voire sa crâneuse) quant à « sortir de sa zone de confort », c’est une autre que les premiers jours….
Je m’explique, on idéalise toujours les voyages, mais les premiers jours sont toujours moins enchanteurs :
- se tromper d’hôtel en étant bien sûr à l’autre bout de la ville
- se retrouver au bon hôtel mais en fond de zone industrielle au bord de l’autoroute avec 1 discothèque et une école de danse (à la mode espagnole = bruit ++++), bref de quoi danser même au fond de son lit
- hésiter à chaque mot et voir l’incompréhension sur la figure de mes interlocuteurs…
- lâcher ma petite famille (suis-je une mauvaise mère???)
- se taper 1:30 de transport en commun. N’en déplaise à nos amis parisiens, mais pour nous autres provinciaux c’est juste inimaginable … impossible … irréaliste …. insurmontable …. invivable… bref d’une autre galaxie !
Mais comme toujours dans les voyages, et même je dirais sans vouloir être présomptueuse comme dans la vraie vie : Il faut rien lâcher. Se battre pour trouver un autre logement, se battre pour le remboursement (logement prépayé sinon c’est pas drôle), se battre pour se faire comprendre (même des fois en français😂)
Ce genre d’expérience de début de voyage m’est déjà arrivée à 19/20 ans et je peux vous dire qu’à l’époque j’étais moins philosophe et moins battante… Ça doit être la sagesse de la quarantaine !!!
Premier jour c’est aussi trouver l’émerveillement partout : l’école avec des profs au top (EF Madrid), la nourriture, la bière, les gens sympathiques…
Bref, aventure à suivre 🇪🇸🌏