ou comment Dame Nature brouille les pistes en hiver !
Cet hiver, nous avons décidé de retourner au Canada (3ème fois pour certains de la famille, 2ème fois pour les autres), mais en hiver. Certes, nous aimons l’hiver, mais nous aimons également constater que les paysages sont tout autre ensevelis dans la neige et gelés.
Et comble du bonheur, nous tombons sur une période enneigée et pendant une vague de froid polaire❄️❄️❄️. En fait, même si les températures sont effectivement glaciales (-25° au thermomètre pour un ressenti entre -30 et -45° selon les jours…), on peut tout de même profiter de notre séjour. Bon, j’avoue, on avait bien anticipé au niveau des sous-vêtements techniques et tutti quanti ! Et j’avoue aussi, on ne reste pas dehors à arpenter les rues ou forêts bien longtemps ! Au delà de 2 heures à marcher, ça relève de l’impossible !
Première étape de notre périple, saluer les cousins à proximité de la station Mont Tremblant. Les cousins habitent une belle maison en bois, à proximité d’un petit lac.
A notre arrivée, le thermomètre affiche un joli -25°, les enfants, réveillés de bonne heure, ont qu’une hâte : aller se rouler dans la neige et jouer sur le lac gelé. Elise leur propose une sortie en traîne sauvage (luge). Aussitôt dit, aussitôt fait… enfin aussitôt bien équipés…
Notre première sortie est effectivement épique ! Que je vous raconte… Nous nous dirigeons droit vers le lac gelé, la glace est recouverte d’une bonne épaisseur de neige, nos pieds s’enfoncent, une fine pellicule de glace se brise, mais pas de souci, visiblement. Le lac n’est pas bien large, peut être 200 mètres au maximum. Les enfants s’élancent rapidement vers le point culminant… c’est à dire une hutte de castor ! Quand tout à coup, j’entends mon Gaëtan (4 ans 1/2) crier… horreur il est tombé dans de l’eau jusqu’à la taille devant la hutte de castor….

hutte de castor 🐾🐾🐾
Je me précipite pour le tirer de l’eau (par -25° je le rappelle) et suis prise de terreur de le voir geler… Je le jette dans la luge et commence à courir vers la maison. Mes pieds s’enfoncent dans la neige, je suis terrorisée, je n’arrive pas à courir, j’ai l’impression d’être au ralenti… Le fait est qu’entre la neige et le froid glacial qui entre dans mes poumons, je suis effectivement lente.
Arrivés à la maison, plus de peur que de mal, Gaëtan est trempé mais n’a pas eu le temps d’avoir froid. Je suis en telle panique que je manque de m’évanouir, le froid m’a brûlé les poumons… Il me faudra bien une heure pour m’en remettre.
Nous apprenons alors :
-il ne faut pas aller sur les huttes de castors, car leurs abords sont fragilisés par les entrées/sorties de ceux-ci
-la neige tombée ces derniers jours à protéger la glace et a crée une sorte de couverte plus « chaude » qui a fragilisé la couche supérieure de la glace. D’ailleurs, lorsque Denis a voulu créer une patinoire sur le lac, cela n’a pas pu être possible.
Voilà, la belle tranquillité au bord d’un lac gelé des Laurentides ! Rien de bien grave, mais on s’en souviendra comme première étape de notre périple hivernal😉.
Depuis, au cours de notre séjour, nous avons eu l’opportunité d’aller voir la pêche sur glace, mais notre petit dernier n’a pas osé s’aventurer sur la glace… et on le comprend 😂
De très belles photographies ! Bon séjour au Québec.
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Merci beaucoup ce fut un excellent séjour!🇨🇦👍❤️
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